dimanche 13 septembre 2009

Viandes froides.

Je n'écris pas pour faire du sens, j'écris pour défaire le sens.

Mon papa connaît un homme qui n'est pas recouverts de pâte à dent.

Le genre de monsieur à barbiche qui passe beaucoup de temps à se huiler et à faire danser sa musculature.

Une pièce de viande parlante.

Une oeuvre d'art en provenance du boucher du coin.

Une larme testostéronnée coule sur sa joue toute piquante de poils hirsutes quand il écoute un opéra épique sur une femme jalouse qui se suicide en avalant les enfants qu'elle a eue avec son amant favoris.

Autremendit.

Celui qu'elle aimes pour vrais.
Celui qui traîne dans son coeur comme une blessure recouverte de sable et de sel.

J'aimerais bien que ce soit l'hiver, là tout de suite.
C'est tellement plus facile d'être en amour en hiver.
Le nez dehors et le coeur vous gèle.
Et une jolie paire de mitaines c'est toujours jolie à porter et à regarder.

À la télévision il y a David Bowie qui chante son ode à la célébrité.
Une danseuse aux cheveux tellement blonds qu'il en ont l'air blancs se contorsionne avec passion comme si son corps était un terrain de jeux.

Je sais que j'avais un truc très important à écrire mais je ne m'en souviens plus.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire