Écrire quelque chose qui porteras le nom de "le corps de Pascale".
Pour une raison ou une autre il y seras question de ces filles qui travaillent dans des casses croûtes miteux aux États-Unis.
Les cheveux bien tirés par derrière.
Le regard délavé.
L'emprunte du petit ami mal rasé sur la surface des draps.
Peut-être qu'il y a des blessures, des marques là sous les vêtements, sous le tablier tâché de graisse.
Mais peut-être aussi qu'il n'y a que la blancheur terrible d'un corps absent de sa propre vie.
Tout à l'heure je jouais à la fille ordinaire derrière mon comptoir et un homme m'a demandé si j'étais toujours aussi douce.
Ma réponse n'est pas importante, elle n'est que figurante.
Mais j'étais heureuse.
Stupidement heureuse.
dimanche 13 septembre 2009
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Eille! Ça cogne ça Madame!!!
RépondreSupprimerJean