jeudi 17 septembre 2009

Saleté.

Dans l'écho ambré de la nuit il y a le reverb métallique d'un rap qui transperçe une sonatine discrète.

La fin d'une innocence.

IL y a de la peau fatiguée parfumée par une copie triste de Chanel numéro cinq.
De la peau tragique pour quelques dollards.

Je voudrais écrire l'histoire de cette fille qui tombe en amour avec ce garçon, un anarchiste fini.

Elle porte ses cheveux comme une dame qui porterait à son cou un rang de perle et la culpabilité de son mari derrière les yeux.

Lui.
Le garçon anarchiste.
Son crâne fin rasé, les petits cheveux drus qui se lèvent de sa tête pour toucher le vent.
Sa veste de cuir recouverte de clous.
Quand il embrasse sa joue, une égratignure, une chanson rock and roll étampée sur sa chair de bonne fille.
Sur sa peau à lui il y les sex pistols et beaucoup de crasse.
Un champ de tabac.
Des virées dans la cité.
Le mot HARD calé dans les plis comme un éclair.

Elle voudrait se vautrer dans cette crasse, cette saleté vicieuse qui recouvre tout de leur simili amour.
À quattre pattes dans le purin.

Ece possible pour une femme de faire fit des conventions pour se laisser couler dans un désir obscur et ignoble?
Se recouvrir d'une couverture de saleté puis disparaître comme le souvenir de quelque chose?

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