jeudi 24 février 2011
Brume.
Je suis étendue dans la baignoire, mes pieds contre le mur de céramique comme un rappel de mon existence physique. Il y a l'odeur du sexe et de la solitude sur mes mains et des millions de regards masculins piqués sur ma peau. J'ai été toutes les filles mais ce soir je suis juste une petite fille qui ne sait pas quoi faire de sa peau.
Sous la peau.
Après le
dissipement
de l'alcool
tout ce que tu arrives
à voir
c'est l'ombre noir
de cinq heure
mais en dessous
elle est là,
elle,
vêtue de toutes
les robes
et
froissée de tous
les baisers.
dissipement
de l'alcool
tout ce que tu arrives
à voir
c'est l'ombre noir
de cinq heure
mais en dessous
elle est là,
elle,
vêtue de toutes
les robes
et
froissée de tous
les baisers.
Sweet sixteen.
Je n'ai jamais été jolie en rose à mes seize ans/ Mon coeur de fille écrasé sous une game de coleco/ Nos enfances voilées sous le beat lourd de nos dix-huit ans/ Ta chambre aux odeurs pornographies et mes genoux qui tremblent devant le cri de tes mains de garçons.
Offrande 2.
Donnes-moi une robe
et
je vais te donner
le rose de
ma chair,
donnes-moi une fleur
et je vais te donner
la chambre
de mes yeux,
donnes-moi une main
et je vais te donner
le film de
mes nuits.
Je ne sais pas comment
vivre
la vie de tous les jours
mais je sais,
comme une
belle folle,
comment aligner
des mots pour
arriver
à y croire
et t'aimer.
et
je vais te donner
le rose de
ma chair,
donnes-moi une fleur
et je vais te donner
la chambre
de mes yeux,
donnes-moi une main
et je vais te donner
le film de
mes nuits.
Je ne sais pas comment
vivre
la vie de tous les jours
mais je sais,
comme une
belle folle,
comment aligner
des mots pour
arriver
à y croire
et t'aimer.
Offrande.
Tu m'inventeras
des danses
pour que je puisse
respirer
en dessus de la
lourdeur de nos corps,
tu m'écriras
des petits poèmes
noirs
pour que je puisse
y
déposer ma voix
trop douce,
tu me donneras un peu
de ton sang
pour que je puisse
à nouveau
sentir quelque chose
de sacré couler
en moi.
Je vais te donner
des bottes faites
du cuir
de ma peau
pour que tu puisses
à nouveau
marcher
vers moi.
des danses
pour que je puisse
respirer
en dessus de la
lourdeur de nos corps,
tu m'écriras
des petits poèmes
noirs
pour que je puisse
y
déposer ma voix
trop douce,
tu me donneras un peu
de ton sang
pour que je puisse
à nouveau
sentir quelque chose
de sacré couler
en moi.
Je vais te donner
des bottes faites
du cuir
de ma peau
pour que tu puisses
à nouveau
marcher
vers moi.
B.
Fils du désert,
je te veux à genoux,
je te veux suppliant.
Je veux voir
le sable aride
dans tes yeux,
le ciel opaque
du Nevada.
Je veux voir
couler
le long de ton corps
droit
l'attente du plaisir.
Tu as l'auto,
j'ai les clefs.
Let's take a ride.
je te veux à genoux,
je te veux suppliant.
Je veux voir
le sable aride
dans tes yeux,
le ciel opaque
du Nevada.
Je veux voir
couler
le long de ton corps
droit
l'attente du plaisir.
Tu as l'auto,
j'ai les clefs.
Let's take a ride.
Cinéma voodoo.
Je vais t'offir
une incantation
aux mots délicats
et retenus.
Tu dénouera l'énigme
d'une histoire
avec ta guitare
sèche,
nos visages maquillés
par le feu
posé entre
nos sexes.
Cinéma.
une incantation
aux mots délicats
et retenus.
Tu dénouera l'énigme
d'une histoire
avec ta guitare
sèche,
nos visages maquillés
par le feu
posé entre
nos sexes.
Cinéma.
Chanson pop.
Fille.
Comme se serait
bon de
secouer ses cheveux
dans la scène
d'un printemps puis
mourirent
lovées dans le
refrain
d'une chanson pop,
nues
de ses mains.
Comme se serait
bon de
secouer ses cheveux
dans la scène
d'un printemps puis
mourirent
lovées dans le
refrain
d'une chanson pop,
nues
de ses mains.
Sans titre.
Je ne suis pas
la fille
dans le bus.
Je suis la fille
qui se dénude,
des horizons encore
obscurs
sous les ongles,
l'écho
d'un crime camouflé
par le
rouge,
comme il faut.
Je ne vais jamais
être
la fille qui prends
le thé
entourée d'oripeaux
de grand-mère.
Je vais faire pleurer
les garçons et
me cacher
sous ma jupe.
la fille
dans le bus.
Je suis la fille
qui se dénude,
des horizons encore
obscurs
sous les ongles,
l'écho
d'un crime camouflé
par le
rouge,
comme il faut.
Je ne vais jamais
être
la fille qui prends
le thé
entourée d'oripeaux
de grand-mère.
Je vais faire pleurer
les garçons et
me cacher
sous ma jupe.
Sans titre.
Je ne suis pas
la fille
dans le bus.
Je suis la fille
qui se dénude,
des horizons encore
obscurs
sous les ongles,
l'écho
d'un crime camouflé
par le
rouge,
comme il faut.
Je ne vais jamais
être
la fille qui prends
le thé
entourée d'oripeaux
de grand-mère.
Je vais faire pleurer
les garçons et
me cacher
sous ma jupe.
la fille
dans le bus.
Je suis la fille
qui se dénude,
des horizons encore
obscurs
sous les ongles,
l'écho
d'un crime camouflé
par le
rouge,
comme il faut.
Je ne vais jamais
être
la fille qui prends
le thé
entourée d'oripeaux
de grand-mère.
Je vais faire pleurer
les garçons et
me cacher
sous ma jupe.
La maison blessée.
Je suis seule,
seule maintenant
dans le térritoire
blessé
de ma
maison
au murs
fuyants.
Je me compose
un visage mais
toujours
un peu
salie
je suis avec
le blues
de la veille.
Parfois
il y a tes
yeux
qui me regardent
derrière
la glaçe
et je sais que
j'ai eu tort
mais les bouches vont
continuer
de s'accumuler
sur mes mains.
seule maintenant
dans le térritoire
blessé
de ma
maison
au murs
fuyants.
Je me compose
un visage mais
toujours
un peu
salie
je suis avec
le blues
de la veille.
Parfois
il y a tes
yeux
qui me regardent
derrière
la glaçe
et je sais que
j'ai eu tort
mais les bouches vont
continuer
de s'accumuler
sur mes mains.
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