dimanche 18 octobre 2009

Silencio.

Des femmes aux images
mordantes
épaules cathédrales
promènent
des chiens bijoux
la chair hérissée
le dedans
à l'air

le ciel goûte
le
bâtard.

La petite putain,
je crois bien que c'est
moi.

J'avance comme une colère
de petite fille
des clous
aux bouts des cils.

Je brouillonne sanglante
un diadème de
graisse de
casse-croûte
sur le
crâne.

Il y a des
millions
de doigts inconnus
qui tracent des lignes
sur ma peau.

Je sais que je suis en train de me perdre.

Ça m'apprendra.

Je lui lèche le visage
en morceaux sur le bord
d'un trottoir.

il croit que
je l'aime.

tous les coups de poing
de mon enfance
scarifiés sur le
corps
Une jolie robe
sanglée
par dessus
mon Hiroshima

je cache l'horreur.

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