mercredi 28 juillet 2010

Camisole.

Mon beau-père laisse toujours la télévision allumée avec le volume ouvert très fort, même quand il n'est pas là.

J'imagine qu'il a peur qu'elle s'ennuie, la pauvre.

Là tout de suite c'est Rambo qui mitraille de la peau avec ses nombreux guns.


...


Parfois je me sens comme une fleur exotique qui se fait pisser dessus par
une bande de mecs saouls,
comme un os de poulet qui se fait inlassablement lécher par un
homme à la peau grasse et suitante.

Je l'imagine, en camisole, j'imagine la crasse sous ses ongles, ses favoris old school, ses yeux morts comme une route déserte.
Il y a des routes désertes dans tous mes poèmes, dernièrement.
J'ai vraiment un problème avec les homme en camisole aussi, apparement.

Les jambes ouvertes dans la baignoire, en train de me raser les mollets,
je me dis que c'est quand même dommage
que ça ne soit pas le genre de trucs qu'on puisses dire dans les soirées mondaines.

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